Lors de l’adoption de la LMRSST, plusieurs professionnels en SST étaient bien heureux de constater la place plus importante désormais accordée à la santé psychologique. À la fin juin, la CNESST a ainsi publié une série de fiches venant préciser la définition et les modalités de la prise en charge des risques psychosociaux et des facteurs de risques psychosociaux.
La CNESST fait maintenant une distinction entre les risques psychosociaux et les facteurs de risques psychosociaux.
Dans la première catégorie, soit les risques psychosociaux, on retrouve le harcèlement au travail, la violence en milieu de travail, la violence conjugale, familiale ou à caractère sexuel, de même que l’exposition à un événement potentiellement traumatique.
Dans l’ensemble, ces risques sont jugés suffisamment graves pour entraîner une lésion professionnelle en soi, et les inspecteurs pourront intervenir en prévention et inspection sur ces risques, même lors d’une visite surprise.
À l’inverse, les facteurs de risques psychosociaux sont plutôt « considérés de façon globale », comme le mentionne la CNESST sur son site. Ils agissent de concert plutôt qu’individuellement. Si les inspecteurs ne vont pas spontanément intervenir sur les facteurs de risques psychosociaux, en cas de plainte, ils ont toute la latitude pour les évaluer et les contrôler.
Ces facteurs de risques psychosociaux sont : l’autonomie décisionnelle, la charge de travail, la justice organisationnelle, la reconnaissance au travail et le soutien au travail.
L’APSSAP peut vous aider dans la prise en charge de ces risques. Nous pouvons les identifier, d’abord, et ensuite vous accompagner dans leur prise en charge. Vous souhaitez obtenir ce service ? Merci de compléter une demande de services à cette adresse : https://apssap.qc.ca/demande-de-services/ .
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