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Association paritaire pour la santé et la sécurité
du travail, secteur "Administration provinciale"

Dossiers thématiques

Les risques liés au travail à l’extérieur et en milieux naturels au Québec

Capsule 1
Morsures et rage

Capsule 2
Ours noir

Capsule 3
Tiques et moustiques

Capsule 4
Insectes piqueurs

Capsule 5
Plantes irritantes

Capsule 6
Chaleur

Capsule 7
Froid

Les risques liés au travail à l’extérieur et en milieux naturels au Québec

En collaboration avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et le Réseau de la santé publique en santé au travail (RSPSAT), l’APSSAP vous présente ce dossier thématique portant sur les risques associés au travail à l’extérieur et aux déplacements en milieux naturels au Québec.

Ce dossier aborde les risques suivants :

– Les animaux sauvages ou agressifs (Morsures et rage / Ours noir)
Les tiques, les moustiques et les insectes piqueurs
– Les plantes irritantes
– Les contraintes thermiques (Travail à la chaleur / travail au froid)

Pour chacun des risques, vous pourrez consulter une capsule informative et une série de liens pertinents. Vous en apprendrez davantage sur les risques eux-mêmes ainsi que sur les responsabilités des travailleurs et des employeurs. En effet, vous constaterez que la prévention des risques liés au travail à l’extérieur et en milieu naturel relève de la responsabilité de tous ! De ce fait, les travailleurs, les employeurs et les partenaires syndicaux ont chacun un rôle important à jouer dans l’identification et le contrôle des risques liés au travail extérieur et en milieux naturels.

Sujet 1 : Animaux sauvages ou agressifs

Capsule 1 – Morsures et rage

©iStock

Saviez-vous que?Voir

– 1 personne sur 2 rapporte avoir été mordue par un animal au moins 1 x dans sa vie (GOLDSTEIN, Ellie J.C., 1992).

– Au Québec, la rage est une maladie à déclaration obligatoire (MADO) (Gouvernement du Québec, 2021).

– Tout contact physique avec une chauve-souris doit être évalué pour le risque de rage. N’oubliez pas que la blessure causée par une chauve-souris peut passer inaperçue (MSSS, 2019).

Informations généralesVoir

Les rongeurs, les animaux sauvages et les animaux domestiques peuvent tous causer des morsures, voire des griffures et des égratignures. Il faut savoir que la rage est une maladie contagieuse et mortelle qui se transmet en cas de morsure, griffure ou éclaboussure de salive d’un animal infecté sur une muqueuse. L’importance du risque varie en fonction de l’espèce de l’animal mordeur, du site de la morsure et de la profondeur de la plaie (CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean, 2020).

La rage est mortelle, une fois que les symptômes de la maladie sont apparus. En effet, il n’y a alors aucun traitement possible pour la guérir. Il est donc très important de mettre en place des mesures de prévention avant l’apparition de ces symptômes. C’est pour cette raison qu’en cas de morsure, de griffure ou si vous pensez avoir été en contact avec le virus de la rage, vous devez rapidement communiquer avec Info-Santé 811. Les professionnels feront une première évaluation du risque et vous redirigeront selon l’urgence et le type de soins approprié.

De plus, sachez que le comportement agressif qu’adopte un animal pour défendre son territoire et les morsures qu’il inflige quand il est surpris ou manipulé sont généralement considérés comme des réactions provoquées (RUPPRECHT, Charles E., et Robert V. GIBBONS, 2004). Il est donc essentiel d’adopter des comportements sécuritaires envers les animaux.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à visionner la capsule correspondante et à consulter les liens suggérés.

Louise Lambert, M.D., M.Sc.
Médecin-conseil
Institut national de santé publique du Québec

Ariane Adam-Poupart, Ph.D.
Conseillère scientifique spécialisée
Institut national de santé publique du Québec

Capsule 2 – Ours noir

©Adobe Stock

Saviez-vous que?Voir

– Malgré les centaines d’interactions ours-humain chaque année, très peu de cas d’attaques ont été répertoriés au fil des ans.

– Il ne faut jamais nourrir un ours noir ni s’en approcher.

Depuis les années 60, seulement 6 décès sont attribuables à l’ours noir (MFFP).

Informations généralesVoir

Au Québec, l’ours noir est omniprésent sur tout le territoire, mis à part quelques exceptions (ex. Îles-de-la-Madeline, île d’Anticosti). Son abondance varie selon les différentes régions et la qualité de l’habitat disponible. Par conséquent, toute personne travaillant en milieu naturel est susceptible de rencontrer un ours noir. 

L’activité favorite de l’ours noir est de manger. Son alimentation est très variée, mais elle est principalement composée de petits fruits, de noix sauvages (p. ex., glands, faînes, noisettes), de fourmis et de larves d’autres insectes. Lors des années de disette alimentaire, soit lorsque la disponibilité de sources alimentaires naturelles est plus faible, l’ours noir se déplace sur de plus grandes distances pour trouver de la nourriture. Il peut ainsi devenir plus opportuniste si des sources de nourriture lui sont rendues accessibles par l’homme.

N’oubliez pas que l’ours noir est un animal sauvage qui peut avoir des comportements imprévisibles. Ainsi, vous devez être conscient des risques associés à sa rencontre et planifier les moyens de prévention appropriés.

Vous arrive-t-il de vous poser les questions suivantes :

– Comment prévenir les rencontres avec un ours noir ?
– Comment agir si vous rencontrez un ours noir ?
– Que faire si vous surprenez un ours noir ?
– Que faire si un ours vous suit de façon insistante ?
– Que faire si un ours vous attaque ?

Si oui ou si vous êtes curieux d’en connaître les réponses, nous vous invitons à visionner la capsule correspondante et à consulter les liens suggérés.

Kathleen Bédard, Biologiste
Coordonnatrice provinciale de la gestion de l’ours noir
Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs

Sujet 2 : Tiques, moustiques et insectes piqueurs

Capsule 3 – Tiques et moustiques

©Karl Forest-Bérard

Saviez-vous que?Voir

– Les tiques ont 8 pattes au stade adulte, elles ne sautent pas, ne volent pas, elles n’ont pas d’aile ni d’antenne, et elles s’agrippent à nous lorsqu’on passe à proximité d’elles.

– On considère que le risque de transmission de la maladie est nul ou presque nul si la tique reste attachée à la peau durant moins de 24h. Il faut donc la retirer conformément aux directives le plus rapidement possible.

– Il n’existe à l’heure actuelle aucun vaccin pour la maladie de Lyme et pour le VNO chez l’humain. Il est donc doublement important de s’en protéger!

Informations généralesVoir

Les arthropodes piqueurs, dont font partie notamment les tiques et les moustiques, sont souvent dérangeants. Certains peuvent aussi être dangereux pour la santé à différents égards : Ils peuvent piquer pour se défendre et/ou pour se nourrir et ils sont susceptibles de nous transmettre des maladies s’ils sont porteurs d’agents pathogènes.

Plusieurs maladies infectieuses transmises par les arthropodes, comme les tiques et les moustiques, existent à travers le monde, et leur population est en progression. On en entend d’ailleurs de plus en plus parler au Québec. 

La maladie de Lyme en est un exemple. Au Québec, elle est transmise par la piqûre d’une tique Ixodes scapularis porteuse de la bactérie Borrelia burgdorferi. C’est une maladie qui peut être invalidante si elle n’est pas diagnostiquée et traitée rapidement à la suite de la piqûre.

Une fois la tique retirée sécuritairement et conformément aux recommandations, n’oubliez pas de :

– Déclarer l’événement dans le registre prévu à cette fin ;
– Surveiller vos symptômes ;
– Communiquer avec la ligne info- santé 8-1-1 pour savoir quoi faire et quoi surveiller.

Pour votre information, l’INSPQ offre gratuitement la formation interactive : Les tactiques anti-tiques : Mesures de prévention de la maladie de Lyme en milieu de travail.

Le virus du Nil Occidental (VNO) est un autre exemple de maladies infectieuses transmises par des arthropodes, plus précisément des moustiques porteurs du pathogène. Il s’agit du principal virus transmis par les moustiques aux humains au Québec. Bien que 80% des personnes infectées ne présentent aucun symptôme, il faut tout de même demeurer prudent. 

En résumé, il faut retenir que tout le monde peut être infecté suite à la piqûre d’une tique et/ou d’un moustique et que le meilleur moyen de prévention contre ces infections consiste à éviter de se faire piquer en suivant les recommandations proposées.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à visionner la capsule correspondante et à consulter les liens suggérés.

Karl Forest-Bérard, M.Sc.
Conseiller scientifique
Institut national de santé publique du Québec

Ariane Adam-Poupart, Ph.D.
Conseillère scientifique spécialisée
Institut national de santé publique du Québec

Capsule 4 – Insectes piqueurs

©Unsplash

Saviez-vous que?Voir

– La guêpe pique plusieurs fois tandis que l’abeille pique une seule fois, puis meurt.



Guêpe – ©Pexels


Abeille – ©Pexels

– À l’été 2014, la mairesse de La Prairie est décédée à la suite d’une quinzaine de piqûres de guêpes après avoir marché sur un nid de guêpes, même si elle ne se savait pas allergique (LA PRESSE).

– Il est recommandé, à l’établissement dont les lieux de travail sont à plus de 30 minutes d’un service d’urgence préhospitalier, de disposer d’un auto-injecteur d’épinéphrine (Ex. Épipen).
Dans ce cas, il faut avoir la formation approuvée par la CNESST relative à l’administration sécuritaire d’épinéphrine.

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Bon nombre d’entre vous ont déjà été piqués par un insecte. 

Mouche noire, maringouin, mouche à chevreuil, abeille, guêpe…sont sans aucun doute des insectes piqueurs qui vous sont familiers.

À première vue, nous pouvons croire que leur piqûre est banale, même si un peu dérangeante. Toutefois, sachez qu’une piqûre d’insecte peut être fatale pour quelqu’un qui est allergique, que cette personne ait déjà eu une réaction allergique de type anaphylactique ou non par le passé.

D’où l’importance d’en connaître le risque et d’appliquer les mesures de prévention appropriées.

Les abeilles et les guêpes piquent pour défendre leur nid. Un simple faux pas peut donc être perçu comme une menace. Des inspections visuelles des lieux pour repérer les nids sont donc à considérer. Si vous apercevez un nid, il est recommandé de s’en éloigner sans geste brusque et d’éviter de gesticuler si ces insectes gravitent autour de vous.

Encore une fois, le meilleur moyen de prévention est d’éviter de se faire piquer en appliquant les recommandations proposées.

Par ailleurs, sauriez-vous quoi faire s’il survenait une réaction allergique grave à la suite d’une piqûre d’une abeille ou d’une guêpe ?

Pour en savoir plus, nous vous invitons à visionner la capsule correspondante et à consulter les liens suggérés.

Roxane Parisé, Inf., B.Sc.

Infirmière-conseil Santé au travail
Direction régionale de Santé publique
Gaspésie-îles-de-la-Madeleine

Sujet 3 : Plantes irritantes

Capsule 5 - Plantes irritantes

©iStock

Saviez-vous que?Voir

– Les réactions ne sont pas immédiates pour les plantes provoquant une photosensibilisation ou une réaction allergique. Elles sont immédiates pour les plantes à poils urticants.

– Parmi les plantes présentées, la Berce du Caucase, le Panais sauvage et l’Herbe à puce peuvent avoir les effets les plus néfastes sur la santé.

– L’herbe à poux est sans danger au toucher. C’est son pollen qui cause une réaction allergique. Contrairement à l’herbe à poux, l’herbe à puce provoque des réactions cutanées.

Herbe à poux Herbe à puce

© iStock

© James St. John,
Creative Commons Attribuation 2.0
Informations généralesVoir

Il existe 3  catégories de plantes qui causent des réactions cutanées :

A. Les plantes provoquant une photosensibilisation

Berce du Caucase Panais Sauvage Angélique pourpre Berce Laineuse Berce Commune

© MELCC 

© MELCC 

© MELCC 

© MELCC 

© MELCC 

B. Les plantes à poils urticants

Grande ortie Laportéa du Canada

© MELCC 

© MELCC 

C. Les plantes provoquant une réaction allergique

Herbe à puce  Sumac à vernis

© MELCC 

© MELCC 

 

Retenez que la meilleure prévention, lorsqu’il est question de plantes irritantes, c’est d’apprendre à les reconnaître et d’éviter de les toucher. Cependant, si vos tâches vous amènent à circuler hors des sentiers ou encore à manipuler ces plantes, d’autres mesures de prévention s’appliqueront, telles que le port de vêtements longs, de gants ou d’autres équipements de protection. 

N’oubliez pas que si vous apercevez ce type de plante, vous devez faire circuler l’information pour avertir toutes les personnes susceptibles d’aller travailler à cet endroit. Remplissez également un rapport d’événement accidentel si vous avez été en contact avec l’une de ces plantes.

Pour savoir comment distinguer toutes ces plantes, où les retrouver, connaître les parties de la plante à éviter, leur effet sur la santé, les premiers soins ou encore les mesures de préventions spécifiques, visionnez la capsule correspondante et consultez les liens suggérés.

Jacques Labrecque, Botaniste
Direction de la protection des espèces et des milieux naturels

Ariane Adam-Poupart, Ph.D.
Conseillère scientifique spécialisée
Institut national de santé publique du Québec

Sujet 4 : Contraintes thermiques

Capsule 6 – Travail à la chaleur

©iStock

Saviez-vous que?Voir

– Depuis 1988, 13 décès de travailleurs dus à des coups de chaleur ont fait l’objet d’une enquête par la CNESST. De ce nombre, 2 décès se sont produits plus récemment, soit en 2018 et 2019.

– Sans premiers soins et premiers secours appropriés immédiatement, la situation peut rapidement progresser vers un niveau plus grave.

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Le risque du travail à la chaleur est bien souvent méconnu et pris à la légère par les travailleurs. Pourtant, travailler physiquement à la chaleur peut être dangereux. Lorsque la température ambiante et le taux d’humidité sont élevés, que le travail est effectué en plein soleil, que les vêtements de travail sont inadéquats, que les tâches sont effectuées sans période de repos et sans hydratation adéquate, le corps peut devenir incapable de maintenir sa température normale et éliminer la chaleur produite, pouvant provoquer ainsi un dysfonctionnement grave du cerveau et d’autres organes vitaux.

L’histoire suivante en témoigne :
« Lors de la première journée chaude sans vent en mai dernier, avec 28°C et 70% d’humidité relative, Simon, un ouvrier de la voirie de 44 ans en bonne santé, travaillait sous un soleil ardent à refaire une glissière de sécurité sur une autoroute, un travail assez physique classé moyen. Au moment de la pause repas du midi, il avait l’air tout à fait normal selon ses collègues de travail. Vers 13h30, soit 30 minutes après la reprise du travail, il se mit à dire des propos incohérents à ses collègues. Il a par la suite vomi et s’est mis à tituber. Certains collègues pensaient qu’il était sous l’effet d’une drogue, alors que d’autres, en raison de leur formation sur la prévention des coups de chaleur, ont immédiatement réagi et l’ont amené à l’ombre. Les collègues de Simon ont remarqué à ce moment que la bouteille d’un litre d’eau apportée le matin était encore à moitié pleine. Malgré son désaccord, ils ont appliqué les premiers soins et ont appelé les services paramédicaux. Lors de son arrivée à l’hôpital le plus près, Simon a reçu un diagnostic de coup de chaleur. »

Le coup de chaleur peut être grave, voire mortel. Il peut survenir subitement et sans avertissement. Il faut donc être informé et outillé pour prévenir les coups de chaleur en milieu de travail. Pour ce faire, il est primordial d’appliquer les mesures préventives telles que l’hydratation adéquate, l’augmentation de la fréquence des pauses et la réorganisation du travail. Vous devez également être apte à reconnaitre les premiers signes et symptômes pour pouvoir réagir rapidement et adéquatement et appliquer les premiers secours et premiers soins appropriés. 

N’attendez pas que les journées chaudes arrivent pour savoir comment prévenir les coups de chaleur et quoi faire s’ils surviennent pour déterminer la procédure à suivre. Préparez votre plan de gestion de travail à la chaleur dès maintenant. 

Pour en savoir plus, nous vous invitons à visionner la capsule correspondante et à consulter les liens suggérés.

Pierre Deshaies, M.D., M.Sc., CSPQ., FRCPC.
Médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive
Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches
Institut national de santé publique du Québec

Tania Abou Chacra, Inf., B.Sc., D.E.S.S.
Infirmière clinicienne
Santé au travail, Direction Santé Publique
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie

Ariane Adam-Poupart, Ph.D.
Conseillère scientifique spécialisée
Institut national de santé publique du Québec

Capsule 7 - Travail au froid

©iStock

Saviez-vous que?Voir

– Les cas extrêmes de gelures et de pied de tranchée peuvent entraîner la gangrène et nécessiter l’amputation de la partie affectée (CNESST, 2019)

– Le frisson incontrôlable est un mécanisme du corps pour tenter de maintenir son équilibre thermique. Cette réaction réflexe, augmente la production de chaleur dans l’organisme. De plus, la vasoconstriction permet une redistribution de la circulation afin de conserver la chaleur pour les organes vitaux.

Attention, la réaction de vasoconstriction vient toutefois, accentuer le risque de gelure aux extrémités !

À noter que 40% et plus de pertes de chaleur se produisent par la tête, il est donc important de bien isoler cette partie du corps (CNESST, 2019).

– L’arrêt du grelotement sans réchauffement du corps est un signe d’alarme suggérant l’hypothermie et s’avère dangereux pour le travailleur !

À ce stade, le réchauffement de la victime est urgent suivi d’une prise en charge médicale rapide.

Informations généralesVoir

Le travail au froid est une réalité pour bon nombre de travailleurs qui doivent exécuter leur tâche à l’extérieur durant la saison froide. Il est donc important de tenir compte de ce risque au même titre que n’importe quel autre en santé et sécurité.

En effet, le travail au froid peut entraîner plusieurs conséquences : engelure, gelures voire hypothermie, sans oublier les risques à la sécurité.

Les situations à risque sont principalement les travaux extérieurs lorsque la température est basse, que le taux d’humidité est élevé et qu’il y a une présence de vent. La durée d’exposition et le type de vêtements de travail et d’outils doivent aussi être pris en compte dans l’évaluation du risque. 

Heureusement, il existe des stratégies pour prévenir ce risque. 

D’abord, une des mesures préventives efficaces est de s’assurer de bien connaître le risque et les mesures préventives associés. Notamment, il est important d’apprendre les signes d’hypothermie qui peut être mortelle pour être en mesure de les reconnaître s’ils sont ressentis chez soi ou observés chez quelqu’un d’autre.

 Il ne faut pas oublier par ailleurs que le travail à l’extérieur particulièrement l’hiver peut aussi être propice aux chutes sur la glace. À ce sujet, l’APSSAP vous propose un dossier thématique complet que vous pouvez consulter en cliquant sur le lien suivant : https://apssap.qc.ca/dossiers-thematiques/chutes-de-plain-pied/

Pour en savoir plus sur le sujet et savoir quoi faire en cas d’exposition au froid, nous vous invitons à visionner la capsule correspondante et à consulter les liens suggérés.

Louise Vigneault, Inf., B.Sc.
Conseillère en soins infirmiers en santé au travail
Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue

Pierre Deshaies, MD., M. Sc., CSPQ., FRCPC
Médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive
Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches
Institut national de santé publique du Québec

Ariane Adam-Poupart, Ph.D.
Conseillère scientifique spécialisée
Institut national de santé publique du Québec